Cartes sur Kerfot - Bréhec & Lanloup en un siècle

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Cartes sur Kerfot

Cartes postales anciennes de Kerfot
18 cartes de Kerfot entre 1901 et 1920, puis 1950.

Un peu d' histoire
Kerfot est un village de quelques 650 habitants dont le nom serait moitié-breton ker et moitié vieux-français faulx, bretonnisé en fat signifiant 'garenne, réserve à lapin'. L' appellation Kerfault se retrouve au XVe siècle , tandis que l'église est référencée comme Nostre Dame de Kerfod en 1677. La première orthographe Kerfot apparaît en 1699. Alain, comte de Goëlo réside dans la forteresse de Correc située à proximité, et aujourd'hui disparue, avant que le territoire de Kerfot ne soit rattaché à l'Abbaye de Beauport. Il subsiste de cette époque un lieu-dit de Kerfot appelé Poul-Nabat (la mare de l'abbé).
La chapelle Notre-Dame de Kerfot a une histoire riche. Dépendant de la paroisse d'Yvias, elle est citée dès 1387. Réputée être le lieu de plusieurs miracles, le Pape lui accorde une bulle d'indulgences en 1387 et 1458. Au XVIe siècle, la chapelle devient église, qui sera reconstruite en 1922, remplaçant l'édifice de 1574 en grande partie détruit par un incendie le 9 mai 1921. Dans une crypte se situe une fontaine de 1644, placée devant un passage souterrain, dont la légende dit qu' il aurait permis à Saint-Yves de se rendre directement à l'Abbaye de Beauport. La paroisse de Kerfot est créée en 1850, puis Kerfot devient une commune indépendante par la loi du 31 mars 1859.
En 1901, l'article «Singuliers présents distribués aux amoureux évincés en Bretagne», Mélusine:Revue de mythologie, littérature populaire, traditions et usages, rapporte qu'à Kerfot se pratiquait une tradition appelée eur c'halantezen. Il s'agissait de railler celui ou celle dont les fiançailles avaient été rompues par l'autre partie, en mettant devant sa porte en cachette deux poupées grossièrement façonnées dont l"une portant un mouchoir signifiant qu'il ne lui restait plus que les yeux pour pleurer.
Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur Kerfot, la SEHAG, Société d'Études Historiques et Archéologiques du Goëlo, a publié un fascicule intitulé Kerfot, de la paroisse à la commune, l'histoire d'une bourgade en Goëlo par Yves Le Carrérès. J'ignore si ce dernier est toujours disponible. Sa référence est ISSN 0997-9786.
1901-1910
Les premières cartes (1-5) sont celles de Jean-Baptiste Barat, photographe-éditeur de Portrieux, avec une numérotation qui permet de les dater de 1903. Voir la biographie de Barat dans le menu 'Les éditeurs' ici pour en savoir plus, et notamment sur les cartes des 'socialistes'. La plus ancienne est celle avec une légende en rouge et sans numérotation, puis celle avec une légende en noir. La n⁰ 56 est une erreur d'impression d' un retirage, la n⁰ 156 étant celle qui s'insère dans la chronologie des cartes de Barat. Les deux suivantes sont de l'éditrice guingampaise Marie Hamon et font partie d'une grande série sur la région comportant des clichés pris en 1905. Voir sa biographie ici. Les trois dernières sont du libraire-éditeur de Paimpol, Prod'homme (cliché Torty) et du photographe-éditeur Renault, avec une réédition ultérieure. Ces cartes sont également vers 1904-1905. À noter, l' église figurant sur ces cartes est telle qu'elle était avant l'incendie qui la ravagea en 1921.
1911-1920
Le cliché Bocher-Tilly date du début de la décennie, tandis que J.-B. Barat revient en 1913 pour la carte n⁰ 1630. La carte sans éditeur avec pour mention le photographe Torty de Paimpol est également de cette décennie, bien que postée beaucoup plus tard.
Époque moderne
Cinq cartes postales de Kerfot datant des années 50. Les deux premières sont des cartes Jack, la société sise à Louannec créée par Jean Stoll ; voir la biographie ici. Les trois suivantes, référencées Kerfot 1, 2 et 4 sont une série de l' éditeur Les Tirages Modernes, intitulées rue Saint-Yves, le bourg, l'église. Merci de me communiquer la n⁰ 3 si vous la possédez.
N' hésitez pas à prendre contact si vous avez des cartes postales de Kerfot qui ne figurent pas sur cette page.
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