1961-1970
Combier Imprimeur Mâcon
La société créée par Jean Combier revient à Bréhec pour des photos aériennes et propose à la fois une colorisation de clichés antérieurs et les premières cartes en quadrichromie moderne.
9 cartes
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Les cartes Combier de ce diaporama nous permettent d' écrire quelques commentaires sur le Bréhec des années 60. La première carte montre une vue générale d'un Bréhec resté inchangé ou presque depuis les années 30, lorsque les hôtels de la Plage, de la Maison Blanche et de la Mer furent agrandis. Si le court de tennis a disparu pour faire place à des parkings derrière l' Hôtel de la Plage, le terre-plein central n'a pas encore reçu ses emplacements peints en blanc et la route de la Corniche sert encore de parking d' appoint lors des jours de haute fréquentation de la plage en été. On note que la halte de Bréhec a également disparu mais qu'il n' y a pas encore de transformateur électrique à sa place. La deuxième carte atteste la fermeture de l'accès au viaduc, mettant ainsi fin à des années où il était encore possible de passer de la colline de Plouézec à celle de Plouha. Je regrette de n' avoir jamais pu effectuer cette traversée, étant encore trop jeune dans les années où le viaduc fut détruit. Mais quelle vue cela devait-il être !
Les cartes n⁰ 4 et 5 sur le Vieux-Bréhec sont intéressantes à plus d'un titre. Elles montrent que le restaurant bar Les Rochers Rouges est installé sur la cale (ou le môle, au choix) avant de rejoindre son emplacement définitif au camping Les Tamaris. Derrière, sur le font de mer, se situent la maison Gaillard à droite et la maison Le Foll à gauche ; Yves de son prénom (1912-1998), qui fut maire socialiste de Saint-Brieuc de 1965 à 1983 et donna son nom à l' hôpital éponyme. Dans ses dernières années, il résidait souvent au Vieux-Bréhec, se livrant à son passe-temps préféré, la pêche. Quant à la maison Gaillard, si Raoul Gaillard est un peintre talentueux à la signature reconnue (très belle exposition au Palais des congrès de Saint-Quay-Portrieux en 2011, article Le Télégramme ici) et qui continue d' exposer régulièrement dans toute la France, son épouse Annick, disparue en janvier 2024, qui avait des attaches familiales au Vieux-Bréhec, joua un rôle important dans la vie culturelle de la région puisqu' elle fut l' initiatrice, et longtemps présidente, de l'association Les Musicales de Blanchardeau, un festival de musique classique fondé en 2002 où viennent se produire des artistes à la renommée internationale dans le cadre d' une programmation de haut vol (site web de l'association ici). Enfin, ces deux cartes montrent de grandes tentes carrées. Alain Botrel, petit-fils d' Yves Le Foll, précise que les scouts marins prenaient là leur quartier d'été.
Les cartes n⁰ 6 et 7 nous permettent de voir La Paillotte mais également la maison Dauphin dans son état tel qu' il fut des années 20 jusqu' à la transformation et le rajout côté droit dans les années 2000, ainsi que la maison Le Quellec sans son deuxième étage. L' Hôtel de la Plage est tel qu' il le restera jusqu' à sa démolition dans les années 90 lorsqu' Henri Bousquet arrêtera sa gérance.
J' en termine avec une remarque sur la carte multivue, dernière du diaporama. Comme vous pouvez le voir, les clichés qui la composent ne figurent pas ici. Cela doit vouloir dire qu' il existe au moins 4 cartes postales Combier sur Bréhec qui sont encore à trouver ! La vue du port de la carte multivues est confirmée par la présence des mêmes bateaux dans le port sur la carte n⁰ 3. Sur cette même carte multivues figurent 3 dériveurs prêts à partir et un vaurien sur la plage, création du chantier Francis Guindé de Guingamp pour le C.V.B. Si l' on tient compte d' une date de circulation avérée de 1965 pour les vues aériennes, l' exemplaire multivues ne peut avoir été réalisé qu' à partir de 1967, année de création du C.V.B. La deuxième carte multivues intègre une carte panoramique (et une typo !) jamais vue non plus.
Les Éditions du Moulin
Peu de cartes dans ma collection. Vu les numéros que je possède, il en manque au moins 5 ou 6 dans la série.
10 cartes
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Les Éditions du Moulin était une société d' édition de Sartrouville en Seine-et-Oise, devenue le département des Yvelines en 1968, qui prit son nom de la rue des Moulins où elle avait ses locaux. Pour la petite histoire, un moulin à vent du XVIIe siècle fut découvert à l' angle de la rue Gabriel Péri et de la rue Voltaire au début de 2024, à quelques 150 mètres de la rue des Moulins, ce qui démontre bien que les noms demeurent même après la disparition des choses dont ils sont éponymes. Pour info, cette société avait passé un accord avec le dessinateur humoristique de la Trilogie de Pagnol, des Chats, du Commissaire San Antonio, j'ai nommé Albert Dubout (1905-1976). On trouve donc un certains nombres de cartes postales avec des dessins de Dubout dans le catalogue de la société, dont cet exemple ci-dessous (cliquez sur la vignette pour agrandir la photo).
En ce qui concerne Bréhec, les cartes postales du diaporama ci-dessous semblent avoir été prises entre le début et la moitié des années 60 puisque l' on peut voir des cartes sur lesquelles figure La Paillotte, par exemple la carte n⁰ 5, tandis que cette dernière est absente sur d' autres. La colorisation est grossière mais les clichés sont intéressants car uniques pour certains. Je veux parler ici de la carte précédemment citée, seule avec l' exemplaire d' Yvon des années 50 à montrer le portique du Club de plage, mais aussi de la n⁰ 9, unique vue prise du bas de l' escalier parmi toute ma collection.
Les Éditions Vacances
De belles cartes de la fin des années soixante qui nous permettent de voir les premiers vauriens de la nouvelle école de voile de Bréhec, ouverte en 1967.
11 cartes
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La société Les Éditions Vacances était basée à Paris dans le 9e arrondissement. Cette série de cartes nous propose une belle tranche de vie à Bréhec vers la fin des années 60 ; les différents sujets proposés permettent d' estimer cette série de clichés vers 1968/69. Merci à Jean-Yvon Renault d' avoir partagé ses souvenirs qui m' ont permis d' apporter les précisions sur les bateaux présents dans le port.
Sur la carte n⁰ 2 se trouvent les bateaux de Jean Hamon, blanc à liseret bleu, le deuxième au premier plan. Il s' appelait « la Mouette ». Juste derrière, avec son plat-bord rouge, c' est « Huguette », le bateau de François Hellequin, qui tenait le garage de Lanloup avec sa femme Anne. Derrière, le bateau à liseret vert appartient à Monsieur Poulenec ; derrière celui avec cabine, le bateau d' Alain Herry du Questel. Enfin, devant le bateau avec cabine, on trouve le « Cyclone », qui semble être un peu incongru dans un port breton puisqu' il s' agit d'un « pointu » de Méditerranée. Monsieur Charles en était le propriétaire.
Sur la carte n⁰ 3, on aperçoit le petit chalutier « Face au destin » d' Yves Hamon, pêcheur professionnel et mari d'Yvonne qui tenait l' épicerie-buvette « L'Escale ». Ce bateau a été fabriqué au chantier Mary (ex-chantier Jeanne) de Loguivy. En arrière-plan, les Rochers Rouges, établissement tenu à l' époque par Jean Moal, et le camping des Tamaris. C' était le rendez-vous des jeunes dans ces années. Devant le chalutier, le bateau de Pierre, du Questel.
La carte n⁰ 4 renvoie à une époque que beaucoup regrettent, celle où il était possible de plonger de la digue ! Avant 1975, la digue se terminait en forme d' escalier. Tous pouvaient donc plonger, de quelques marches, comme le jeune garçon de la photo, au sommet du parapet pour les plus intrépides.
La carte n⁰ 5 fait la publicité pour La Paillotte, le premier étage au-dessus de Chez Gritti, actuel Le P'tit Bar, qui fut construite en 1966 (souvenir d'une personne qui se rappelle que « Bang Bang » de Sheila était au Hit Parade !), qui servit de salle de café, lieu de réunion et de remise de prix, et même de dancing ! On retrouve La Paillotte sur la dernière carte.
Belle photo des vauriens du CVB sur la carte ⁰ 6 (voir la page sur le Centre de voile dans la section Anecdotes ici). À cette époque, il n' existe pas de cale du perré, qui sera construite lors de l' agrandissement de la digue en 1975. Le C.V.B. ramène donc les dériveurs sur la plage à la fin de chaque session (carte ⁰ 7).
Les cartes n⁰ 8 et 9 permettent de bien distinguer les rochers noirs, souvent appelés les roches mauves sur les cartes postales, qui existaient côté gauche jusqu' à ce que la construction de la cale ne les fasse disparaître par l' ensablement de la baie. Les petits se faisaient un malin plaisir à chercher les crevettes et petits crabes verts, ou étrilles, cachés sous le goémon (ou varech) en attendant le retour de la marée haute.
À titre informatif, notons que l' une des spécialités des Éditions Vacances était la vente de cartes postales avec des personnages portant des vêtements ou costumes de régions françaises en tissu brodé. Dans les années 70, on retrouve la société basée à Plérin, près de Saint-Brieuc, et toujours des cartes en tissu, avec une graphie très 'seventies', mais rien sur Bréhec durant cette période plérinaise. Ci-dessous, quelques exemples de ces cartes particulières. Les six premières des années 60, les quatre suivantes des années 70.
Gaby (Artaud père et fils)
Peu avant la scission de la société et les premières cartes du petit-fils Pierre, une série Artaud sur l'église de Lanloup.
5 cartes
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Seulement trois cartes sur ce qui semble être une série de neuf. À priori, les dernières cartes de la région estampillées « Gaby ».
Pierre Artaud
Les années 60 marquent la scission de la société entre les héritiers de la 3ème génération. Le petit-fils Pierre publie ses premières cartes postales sous son nom. Il prend la raison sociale Les Éditions du Gabier peu après.
3 cartes
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Ces cartes en couleur datent d' après 1966 puisque l' imprimeur est désormais référencé sous la mention Pierre ARTAUD et Cie - Editeurs, même si la première est encore une technique de reproduction type années 50. Ce sont les seules cartes couleur Pierre ARTAUD que je connaisse. Ces deux cartes sont de séries différentes. La première est la carte numéro 6 de la série LA FRANCE VUE DU CIEL tandis que la deuxième porte le numéro 13 d' une série intitulée PORTS BRETONS. Il est donc possible qu' elles ne soient les seules cartes existantes de Bréhec chez Pierre Artaud dans ces années-là.
On note la différence de couleur des deux versions de la carte numéro 13, et notamment la voile rouge qui devient blanche lors du retirage, peut-être au début des années 70 où la reprographie couleur a fait des progrès.
Jack
Les premières cartes de Jean Stoll, basé à Louannec, un éditeur que l' on retrouvera jusque dans les années 2000 pour Bréhec et qui est toujours en exercice.
4 cartes
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Jean Stoll lance les Éditions d'Art Jack en 1948 mais il faut attendre la fin des années 60 pour que cet éditeur prenne des clichés de Bréhec. La première carte montre qu' il restait encore pas mal de rochers côté Plouézec même après la création du chemin menant à la digue avec son parapet rond. Les bateaux sont encore en bois pour la plupart même si les premières coques en polyester commencent à apparaître. Si j' ignore la date exacte du cliché, la carte n⁰ 3 est prise en fin d' après-midi. En effet, une fois le Club de plage terminé pour la journée, Monsieur Bertau laissait quelques agrès en libre accès, qu' il rangeait ensuite, laissant sur la plage les deux structures en métal au premier plan du cliché. Ces dernières étaient les supports des balançoires à bascule, auxquelles se joignaient un portique avec anneaux, corde lisse et corde à nœuds.
Vous pouvez lire une biographie rapide de la société de la famille Stoll via le menu 'Les éditeurs' ou en cliquant ici.
Jean
Éditeur de cartes postales basé à Audierne dans le Finistère, Jean nous offre quelques clichés sur Bréhec
4 cartes
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Le seul commentaire particulier de ces cartes est qu' il est possible de voir le premier emplacement du bar restaurant Les Rochers Rouges, qui se situait à l' origine sur la cale du Vieux-Bréhec avant de prendre sa place définitive au camping, comme indiqué sur la carte n⁰ des Éditions Vacances supra.
Jos Le Douaré
Grand spécialiste de la carte postale en Bretagne, son fils Dominique prend le relais à partir des années 60.
Il revendra l'entreprise en 1997.
11 cartes
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La carte multivues Lanloup - Bréhec figure en deux exemplaires. Le premier, référence MX.7.889 porte au dos un timbre affranchi dans les années 60. Le deuxième est une réédition des années 1970, référencé C-148. On note l' amélioration de la gestion des couleurs entre les deux.
Fondé par Jean-Marie Le Doaré vers 1900 à Châteaulin dans le Finistère, l' atelier photographique commence l' édition de cartes postales vers 1904. Le fils, Joseph, dit Jos, rejoint la société en 1930 après des études à l' École nationale de cinématographie et de photographie de Paris et prend la suite de son père vers 1936-1937. Si les cartes de Bréhec continuent à porter son nom, elles sont de son fils, Dominique, qui continue la tradition familiale dans les années 60 et se lance dans la photo couleur. La société sera revendue en 1997 mais les Éditions Jos Le Doaré continuent l' édition de livres (commencée en 1949) et l' impression de cartes postales. Il existe également une association Le Doaré qui tient les archives de la société, soit environ 200 000 clichés, et qui est ouverte le jeudi pour répondre aux demandes de duplicata des particuliers.
Éditions Landouar
Clichés de la deuxième moitié des années 60 de l'éditeur de Saint-Quay.
En avant les Bérets Rouges !
8 cartes
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Les cartes Landouar de cette décennie nous permettent de faire un clin d'œil à la famille Bergouignan, installée à Bréhec dans leur maison de vacances depuis plus de cent ans. En effet, c' est Isabelle la jeune femme debout sur la deuxième marche de la digue, tandis que le 505 de ses frères figure sur la troisième carte du diaporama. Elle nous précise que ce cliché date de 1968.
Je ne possède aucune info sur les Éditions Landouar, que j' imagine avoir été la société d'un Monsieur Landouar, photographe à Saint-Quay-Portrieux. Certaines cartes postales ont une légende Landouar / Photo Tim. Là encore, je n'ai aucune info sur qui était ce Tim.
LAPIE
la SOFER reprend le fonds LAPIE de 1965 à 1970.
9 cartes
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À part les cartes multivues, dont le timbre est affranchi au début des années 60 (et d'ailleurs, le restaurant bar Les Rochers Rouges ne figure pas sur le cliché du Vieux-Bréhec), les cartes LAPIE en ma possession du n⁰ 17. Plage et Camping du Vieux-Bréhec au n⁰ 27. Le camping des Rochers Rouges. Au fond le port de Bréhec ont toutes une date de circulation de 1966 ou 1967. De fait, la n⁰ 23. La Plage montre La Paillotte construite, en 1966 d'après les souvenirs de Darie Lidy, fille de Madame Lidy qui tenait la gérance saisonnière du restaurant Bellevue, aujourd'hui détruit, que la propriétaire de l'époque, Madame Fortun, vendit dans les années 70. L' hôtel fut alors transformé en une série de logements. La seule carte montrant le restaurant est présentée dans le diaporama Gaby des années 50.
Il est intéressant de voir une autre preuve (avec une carte CIM et une Jean) que le bar des Rochers Rouges a bien été créé, donc en 1966 comme La Paillotte, avec un emplacement originel sur la cale et non sur le côté gauche du camping tel qu' il est resté par la suite.
Éditions SOFER
Société française d'éditions réunies, éditeur qui reprend le fonds Lapie de 1965 à 1970.
Vente du fonds de commerce à Jean-Marie Combier (CIM) en 1967.
9 cartes
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Voir l'historique des sociétés créées par André Paturaud dans la section 'Les modernes' du menu 'Les éditeurs' pour plus d'informations sur la société SOFER (Société Française d'Éditions Réunies), fondée en 1965. Il est donc possible de dater ces cartes de la deuxième moitié des années 60.
Les Tirages Modernes
Au vu des numéros que je possède, il doit en manquer quelques unes.
6 cartes
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Retour de l'éditeur Les Tirages Modernes dans la deuxième moitié des années 60, date que j' estime être correcte non seulement par les exemples de circulation vus, mais également car la carte n⁰ 2 montre ce qui est aujourd'hui Le P'tit Bar, à l' époque connu comme Chez Dorino, en travaux alors que la Paillotte, le bar de l' étage, est déjà construit. Deuxièmement, la référence des cartes change, ajoutant le préfixe 104 devant un chiffre (paysages) ou une lettre (hôtel). Enfin, on commence à voir des bateaux à coque en plastique dans le port, dont le petit hors-bord de Michel Longuet sur la carte n⁰ 4.
Au niveau des cartes, on voit que l' impression couleur a fait de très nets progrès ces années-là, comparé à la colorisation des années 50 et 60, même si la carte postale n' est pas encore arrivée à la qualité photographique atteinte dans les années 70 et le début des cartes dites 'modernes'.
Bizien, Paubert, Le Cornec, Soven
Quelques raretés, expliquées ci-dessous.
5 cartes
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Deux cartes des années 60, éditions Bizien (carte n⁰ 1) et Paubert (carte n⁰ 2), qui montrent une colonie bien entretenue. Un vrai scandale que d'avoir laissé pourrir ces bâtiments !
Les trois cartes suivantes sont rares :
La première, par les éditions artistiques Le Cornec (Squiffiec), est une carte multivues très intéressante au niveau de l'historique du Vieux-Bréhec. Je n' ai jamais vu circuler l' une des quatre cartes de ce montage donc j' ignore si elles existent en tant que cartes postales individuelles. Celle du bas a particulièrement retenu mon attention car c' est l' une des seules cartes postales de toute la collection, avec la première de Combier pour cette décennie et la troisième de Jean supra, qui indique que les Rochers Rouges ont commencé par un emplacement sur la cale du Vieux-Bréhec avant d'être interdit à cet endroit et devoir remonter sur la gauche du camping Les Tamaris, là où le bâtiment actuel se trouve toujours, devenu une propriété privée. En revanche, c'est bien la seule à proposer une vue de l' intérieur des Rochers Rouges !
La deuxième est une carte réalisée en feutrine par un éditeur du nom de Soven, 9 rue Friant à Paris, société pour laquelle je n' ai aucune information. J' ai vu d' autres réalisations du même éditeur, avec le même mélange de noir, bleu, rose et vert, mais beaucoup de scènes avec des personnages folkloriques, ainsi que d' autres cartes ou l'orange remplace le rose, mais toutes du midi de la France. Ce qui est étonnant c' est que la production Soven représente des stations balnéaires ou des villes très connues, telles Arcachon, Bastia, la Seyne-sur-Mer, le Cap-Ferret ou encore Fréjus-plage, ou bien des régions comme Auvergne, Vendée, Camargue... Bref, que des endroits connus. Alors pourquoi Bréhec ?! Soven est un nom breton et la société était située dans le 14ème arrondissement de Paris, bien connu comme étant le quartier breton de la capitale. Le ou les gérants avaient peut-être un lien avec la région, ce qui expliquerait l' existence de la carte postale sur Bréhec et la mention du village sur celle de la Côte de granit rose. On trouve d' autres éditeurs de cartes postales en feutrine dans les années 60. Cela semble donc avoir été un engouement durant cette décennie car on ne trouve plus de cartes de ce type plus tard.
Vallazur
Cartes parfumées avec une vue, une fleur ou une mini poupée.
3 cartes
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Les cartes Vallazur, que l' on peut qualifier de cartes à système, étaient fabriquées à Grasse, capitale française du parfum, et vendues comme carte de luxe. Comme vous pouvez le voir sur la photo n⁰ 4, le destinataire devait tirer sur la languette pour respirer les senteurs du parfum choisi par l' expéditeur. Le choix du parfum de marque Fragonard intégré à la carte se faisait entre bouquet, cyclamen des Alpes, douce pensée, jasmin, lilas, millefleurs, mimosa, muguet, neigeflor (edelweiss), œillet, rose et violette. Il existait également des versions avec une mini poupée à retirer de la carte, ainsi que des cartes à parfum avec une pin-up, seins nus mais couverte, à la place des fleurs.
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