Cartes sur Yvias - Bréhec & Lanloup en un siècle

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Cartes sur Yvias

Cartes postales anciennes d' Yvias
28 cartes d' Yvias entre 1901 et 1930.

Un peu d' histoire
L' histoire d' Yvias est très longue puisque l'on y trouve non loin du bourg le Tumulus de Tossen-ar-Run, sur la route menant à Plouézec. Il s'agit d'un dolmen sous tumulus classé aux monuments historiques en 1959, ce qui atteste une présence humaine remontant au néolithique. Le tumulus fit l'objet de fouilles en 1899. La chambre inviolée révéla le squelette d'un adolescent d'environ 14 ans, enterré avec des outils en silex et schiste poli, d'un galet en forme d'amande, d'une hache polie en dolérite et de deux vases. On pourra consulter la notice n⁰ PA00089752 dans la base de données Mérimée du ministère de la Culture.
Le nom Yvias viendrait soit d'un saint Breton nommé Ivy, soit d'un chevalier Guillaume d'Yvias ou Ivias dont on trouve la trace comme possédant des biens à Pléhérel (Pléhédel) de 1240 à 1264. La toponymie n'est donc pas établie tandis que l'orthographe varie au cours des siècles entre Ivias, Yviaz ou encore Yvyas. Néanmoins, l'orthographe actuelle d'Yvias est avérée en 1202 et 1211, notamment par son église, mentionnée en 1202 au travers d'une donation d'Alain de Goëlo à l'Abbaye de Beauport, laquelle reçoit également Kerfot. La paroisse, parrochia de Iviaz, est créée vers 1220 d'après les chartes de Beauport (Archives de Côtes-d'Armor, Anciens Évéchés, IV, 77). Quant aux archives du Vatican, elles mentionnent Yvias comme recevant des indulgences en 1387.
L' église Saint-Judoce (saint décédé en Picardie en 651) fut démolie en 1865, la nouvelle église étant reçue en 1869. Sur la route de Plourivo se situe la chapelle du calvaire, édifice de 1685, remanié et agrandie en 1701 puis 1758. Elle abrite des statues anciennes ainsi qu' un tableau du Christ du 17e siècle.
Longtemps relié à Kerfot, la commune d' Yvias, municipalité depuis 1790, perd la partie nord-est de son territoire lorsque Kerfot devient une commune en 1859.
1901-1910
Les cartes Huyart (1-10), libraire de Paimpol, sont de la moitié de la décennie, soit 1904-1905, tout comme les deux suivantes de la Guingampaise Marie Hamon ainsi que la n⁰ 212 du photographe Renault de Paimpol. La carte libellée Fontan Sant Jag, qui semble être le lavoir Saint-Judoce, route du Clandry, semble plutôt de la deuxième moitié de la décennie. Ce cliché d' Auguste Le Merle, qui signent toujours Lemerle, à ne pas confondre avec son fils, Constant, qui lui signe Le Merle (voir les cartes sur Yvias du diaporama suivant), est peut-être une carte Renault vu la typographie, identique à celle figurant sur des cartes non numérotées, et vues circulées vers 1908-1909. Enfin, la carte générique Un Baiser est également un tirage des années 1908-1909. Certaines des cartes Huyart ont une numérotation plus élevée lors de leur retirage (Yvias vue de l'Est et de l'Ouest). Enfin, une surprise pour moi : ne voir aucune carte de Jean-Baptiste Barat. En effet, il démarre sa carrière en prenant beaucoup de clichés des églises de la région. Il passe notamment deux fois à Kerfot pour photographier son église Notre-Dame. Néanmoins, aucune référence dans mes archives malgré de nombreuses années de chine.
1911-1930
L'éditeur-photographe Constant Le Merle de Paimpol, à ne pas confondre avec son père Auguste Le Merle (décédé en 1908) que l'on retrouve sur des cartes postales du début du siècle, nous offre des scènes de vie intéressantes en sus des paysages habituels. D'après les dates de circulation et mes observations, on peut situer ces clichés aux années d'avant-guerre, 1915 au plus tard vu les circulations en ma possession.
N' hésitez pas à prendre contact si vous avez des cartes postales d'Yvias qui ne figurent pas sur cette page.
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